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L'Iran, victime de trois impérialismes en 1979 :
soviétique, britannique et américain
Emissaire spécial du félon et pusillanime président US Jimmy CARTER, Ramsey CLARK, ex-ministre américain de la Justice sous Johnson, se rend discrètement en janvier 1979 à Neauphle-le-Château pour conspirer directement avec l'ayatollah Khomeyni contre le Shah d'Iran, le plus puissant allié de l'Occident au Moyen-Orient.

Le but: torpiller l'action réformiste de Chapour Bakhtiar, ultime Premier ministre en exercice du Shah d'Iran et renverser la monarchie perse que le contre-Révolutionnaire anti-islamiste Chapour Bakhtiar voulait préserver de la chient-lit révolutionnaire. 


  
Mission secrète à Téhéran
Le général Robert Huyser a reconnu hier avoir effectué une mission secrète en Iran peu avant la chute du Shah […].
Interrogé par une sous-commission du Congrès américain chargée d'enquêter sur les relations américano- iraniennes, le général Huyser a précisé avoir passé un mois en Iran à partir du 4 janvier 1979 sur l'ordre du président Carter.
Il a refusé de dire en séance publique s'il avait été chargé de demander à l'armée iranienne de renverser le gouvernement ou de s'emparer des champs pétrolifères et a déclaré qu'il ne donnerait des détails sur sa mission qu'à huis clos.
Le général Huyser était au début de 1979 l'adjoint du général Alexander Haig, ancien commandant en chef de l'OTAN  et actuel secrétaire d'Etat américain.

Le journal La Suisse du 11 juin 1981

  
La véritable mission du Général américain Robert E. Dutch HUYSER (1924-1997), arrivé clandestinement (!) en Iran le 4 janvier 1979 et reparti après le retour de l'ayatollah Khomeyni en Iran, était de destabiliser l'Armée impériale perse, l'un des plus puissants pilliers de la monarchie, et de neutraliser les officiers persans et le haut Etat- major de l'Armée monarchique, réputés d'une fidélité absolue au Shah, obstacle de taille au funeste projet totalitaire mondialiste giscardo- cartéro-britannique de Révolution islamique en Iran, appuyé par le bloc soviétique.

Bien des années plus tard (sept ans après les événements), le Général HUYSER essaiera, tant bien que mal, de se justifier dans ses mémoires Mission to Tehran, ouvrage publié en 1986.

  
Le Général américain
Robert E. Dutch HUYSER
(1924-1997)
Ramsey Clark, émissaire de Carter, photographié à Neauphle-le-Château en janvier 1979
Mémoires du Shah d'Iran

Dans ses mémoires d'exil, rédigés directement en français, et intitulés Réponse à l'Histoire, achevés à Cuernavaca le 16 septembre 1979 et publiés en France moins de trois mois plus tard aux Editions Albin Michel, début décembre de la même année, le Shah d'Iran évoque "l'étrange mission du Général Huyser" (intertitre de la page 245) en ces termes:

"Qu'était donc venu faire, en Iran, ce général américain? [...] Il fallait donc neutraliser l'armée iranienne. C'était manifestement pour cela que le général Huyser était venu à Téhéran." 
                                                            
S.M.I. le Shah-in-Shah M-R PAHLAVI
Réponse à l'Histoire
Editions Albin Michel

Ce qu'affirmera également le dernier Premier Ministre du Shah, Chapour Bakhtiar, dans son autobiographie intitulée Ma fidélité, publiée en France aux Editions Albin Michel en septembre 1982.

"[...] je pense que le général Huyser avait pour mission, d'abord, d'empêcher les généraux de faire un coup d'Etat"

"Je sais en tous cas que Sullivan [ambassadeur américain en poste en Iran] était favorable à l'arrivée des mollahs, tandis que Huyser travaillait pour éviter un coup d'Etat de l'armée. Les documents qui ont été publiés à ce jour abondent dans le sens de cette interprétation"

Chapour Bakhtiar
Ma fidélité
Editions Albin Michel
(Chapitre 7 pages 162-165)
Il aura fallu une coalition hétéroclite contre-nature d'une ampleur internationale inouië (USA+GB+URSS+France) pour renverser le puissant Shah d'Iran, personnage trop indépendant de la scène politique internationale et jugé gênant par les cénacles mondialistes.